1. |
Feu
10:06
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Parle au feu qui naît en toi
Un invisible labeur
Crépitements et frayeur
Deux éléments que tout oppose
Mais les vers et la prose
Peuvent se rejoindre sans heurts
Tout partira de ce simple constat : tu es la cendre et les étincelles, la combustion et la fumée. Tu es au centre du mouvement, là où la lumière prend corps. Tu es ce corps incandescent.
Le bruit, tu ne l’entends pas
La suie, tu ne la sens pas
Mais tu ressens
De la naissance à la mort
La flamme réchauffe ton corps
Peau à peau
Pensées à pensées
Blottie contre tes sens
Elle s’étend, s’éprend
De toi
Parle lui comme tu parles à toi-même
Prie la comme tu pries ton Dieu
Si tu le veux
Elle sera le souhait qui se réalise
Dans tes veines
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2. |
Cycle
06:24
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Un cycle se déroule
Un cyclone sourd
Souffle
Tourne
Tel un 33 tours
Sur une platine folle
Emporte la foule
Vers une vision
Qui la transporte
Un cycle se termine
Comme il a commencé
Un parcours
Bien trop court
Pour ne pas recommencer
Et donc il recommence
Puis s’achève
Le cyclone danse
Puis s’arrête
Le cyclone souffle
Le cyclone siffle
Le vent se lève
Le cycle reprend
Continue
Puis S’achève
Une trêve bienvenue
Mais la vie est un cycle
Permanent
La vie est un risque
Que tu prends
La vie est un risque
Permanent
Prend, prend
Prend le
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3. |
Horizon
09:48
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Au delà du regard,
De cette montagne qui doucement s’effeuille,
Ou de ce doux visage en trompe-l’œil
L’horizon est oeuvre d’art
Au delà du hasard,
De ces personnes, de ces tout le monde
Rencontrés au détour d’une ombre
L’horizon est une histoire
Au delà de la mémoire
De cette cascade d’images et de sons
Des différentes strates de l’émotion
L’horizon est un savoir
Au delà du brouillard
De ces terres perdues cernées par les mers
De cette lumière nue mais prisonnière
L’horizon est un grand phare
Au delà de l’espoir
Du souffle en saccade, du coeur battant
La chamade en quatre temps
L’horizon est un radar
Au delà de nos remparts
De nos pays, de nos frontières,
De nos vies, de notre chair
L’horizon est un miroir
De nos prières, de nos questions
De nos actions, de nos impairs
Reflets amers, tristes obsessions
L’horizon est à parfaire
Parfum d’éther, folles sensations
Les illusions se donnent des airs
Dans nos viscères, dans nos visions
L’horizon cherche à nous plaire
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4. |
Courbe
06:28
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Pris de court, cours
La ligne droite pourrait bien se courber
En hiver comme en été
On était si bien pourtant
Mais le temps file en un instant
Il ne reste rien de ces années
Dissolues, disparues, comme dans
Un étrange rêve en noir et blanc
Rêve grand
Rêve grand pour voir la suite se dessiner
Sinon si on n’est pas assez
Vigilant, attentif, omniscient
On pourrait bien perdre dix ans
À se demander pourquoi
La vie s’échappe entre nos doigts
La vie s’écharpe avec nos voix
Intérieures, tout de suite, maintenant
Au coeur de nos tripes, de nos serments
Mens toi à toi-même et le vent
Portera loin le fantôme
De celui que tu étais avant
Distance le en courant
La ligne droite pourrait bien se courber
En automne comme au printemps
En dehors comme en dedans
Les saisons ne sont que des instants
Réverbérations de sentiments
Surimpressions et ressentiments
Ressaisis toi, respire, va t’en
Vivre de tes aspirations
Ivre d’inspiration
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5. |
Rien (Après)
07:25
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Et si
Les colombes disaient vrai ?
Elles répandent la paix
Oui
Mais à quel prix ?
Et si jamais
Il n’y avait rien après ?
Qu’un parfum gris
Triste
100 ans d’âge
Laissé sur ton passage ?
Tu n’y crois pas
Car tu le vois
Ce feu d’artifice
Juste devant toi
Une seule et même aura
Non pas grise
Non pas triste
Mais multiple
« Rest in peace »
Repose toi
Non, pas tout de suite
Mon ami
Je suis sous l’emprise
De la vie
Oublie les mythes
Et les esprits
Oublie moi
Oublie toi
Oublie toi
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6. |
8e Sens
07:38
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Il sent la nuit
Des pieds aux oreilles
Il sent la nuit pleine
Et les yeux dans tout ça ?
Ils étaient là
L’un à côté de l’autre
Tournés vers les autres
Il sent la vie
La nuit témoigne
La nuit est calme
Le calme après la tempête
Un air de fête
Un bal dans la tête
La nuit l’entraîne
La nuit est sereine
Il sent la pluie
Des pieds aux oreilles
Il sent la pluie saine
Nettoyer son corps
Le transformer en or
Il devient la vie
Il devient la nuit
Puis
La nuit s’enlise
La vie se fige
La pluie s’arrête
Le bal dans la tête
Aussi
Un court-circuit
Un court sursis
Jusqu’à la nuit prochaine
Elle sera sereine
Elle sera pleine
De vie
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Passé Perdu Paris, France
Electro-Poèmes planants et bruitistes
Attention : zone dangereuse pour les tympans.
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